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Eureden : Le blé noir à la reconquête des terres

Le blé noir à la reconquête des terres

Publié le 24 juin 2020

Dans la baie de Saint-Brieuc, le blé noir reprend sa place d’honneur par le biais d’une expérimentation menée chez quatre agriculteurs coopérateurs d’Eureden.

Un projet expérimental sur la culture du blé noir est actuellement en cours chez 4 adhérents coopérateurs d’Eureden du Pays de Saint-Brieuc. Fruit d’un partenariat entre Eureden, la minoterie Corouge, la crêperie Jarnoux et des financeurs publics (l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et la Région), ce projet illustre l’implication de la coopérative dans le développement de nouvelles filières aux enjeux environnementaux.

Eureden : Le blé noir à la reconquête des terres
Un premier point presse a été réalisé mercredi dernier à Pléneuf-Val-André dans l'exploitation de M. et Mme Levêque.

Les services céréales, prestations de services et 2 techniciens du territoire ont étroitement collaboré pour lancer ces expérimentations techniques (dossier administratif, protocole, suivi des essais…) dont les objectifs sont :

–  limiter les risques de pollution des eaux,

–  garantir les meilleurs rendements possibles, 

– contribuer à la qualité des galettes de sarrasin 

Si les résultats sont satisfaisants, les partenaires espèrent que d’autres agriculteurs seront tentés de cultiver du blé noir dans leur exploitation.

A noter également que la coopérative s’inscrit exclusivement dans la filière qualité IGP Blé noir Tradition Bretagne pour garantir une bonne qualité du produit à toutes les étapes de la filière : de la production au champ, en passant par le séchage et le stockage jusqu’à la transformation des grains en farine. Mais aussi pour assurer une juste rémunération des agriculteurs.

Chez Eureden, nous misons beaucoup sur le sarrasin, une culture peu gourmande en azote et ne nécessitant pas de traitement phytosanitaire…  Dans le cadre du contrat Baie 2027, la  culture du blé noir permettrait même d’améliorer la qualité de l’eau : Jean-Luc Barbo (président de la commission locale de l’eau) est inquiet sur le taux de phytosanitaires dans la baie mais estime que ce genre d’initiative va dans le bon sens. 

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