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GIE SVP : un partenariat en faveur des protéines bretonnes et de la réduction des importations de soja pour la nutrition animale

Publié le 18 septembre 2020

Notre Groupe Eureden s’associe avec Valorex et Tromelin Nutrition pour la création du Groupement d’Intérêt Économique ‘Services des Valorisations des Protéines’ (GIE SVP). Ce partenariat, qui s'inscrit dans notre projet PRODICI (Protéines d’ici), axe de travail stratégique pour Eureden, a été officialisé hier, jeudi 17 septembre, lors d’une conférence de presse à Plounéventer (29).

 À l’échelle nationale, près de 40 % des matières riches en protéines destinées à la consommation animale sont importées et ce taux de dépendance s’élève à près de 95 % pour la Bretagne. Cette dépendance repose essentiellement sur l’importation de soja provenant d’Amérique du Sud, notamment du Brésil et de l’Argentine. Directement concernés par ces problématiques, nos dirigeants ainsi que ceux de Tromelin Nutrition et Valorex ont annoncé ce jeudi la création du GIE Services de Valorisation des Protéines pour mettre en commun leurs compétences respectives afin de servir un projet unique et ambitieux autour de la moindre dépendance protéique en Bretagne. Il s’agit de co-construire une filière de production végétale riche en protéines qui soit rentable et dont le modèle serait dupliqué à l’échelle du pays.

Le GIE Services de Valorisation des Protéines a été créé par les 3 entités le 31 mars 2019. Un accord de partenariat tripartite détaillé a été signé le 16 juin dernier.  Son conseil d’administration est composé de : Yves NICOLAS pour Eureden; Henri TROMELIN pour Tromelin Nutrition et Stéphane DELEA pour Valorex. Des groupes de travail sont organisés et se retrouvent régulièrement pour avancer concrètement sur des projets validés par le conseil d’administration.

Eureden s’associe avec Valorex et Tromelin Nutrition pour la création du Groupement d’Intérêt Économique ‘Services des Valorisations des Protéines’ (GIE SVP)

La presse quotidienne régionale, la presse spécialisée et l’AFP (Agence France-Presse) ont fait le déplacement à Plounéventer ce jeudi 17 septembre.

 

Les ambitions du GIE SVP en faveur des protéines végétales

De par leur intérêt agronomique, nutritionnel et environnemental, les légumineuses à graines (féverole, pois, lupin, soja) représentent une réelle opportunité de créer de la valeur en Bretagne et de répondre à la problématique de dépendance protéique. Le GIE SVP veut faire émerger un savoir-faire relatif aux protéagineux dans une filière construite tant sur le plan du développement végétal et animal, que sur l’accès aux consommateurs de ses produits. Il organise une filière protéines végétale via 3 axes :

 1) Le développement de cultures pérennes et rentables des protéagineux

Il s’agit de développer les cultures de protéagineux en Bretagne, améliorer les rendements et rémunérer les cultivateurs. Pour ce faire, le GIE SVP a validé 4 projets qui ont pour but de lever les contraintes techniques sanitaires inhérentes à ces cultures, de démontrer leur plue-value économique par des indicateurs de rendement et de répondre aux attentes sociétales et réglementaires sur l’utilisation des produits sanitaires.

2) Le traitement spécifique des graines sélectionnées et contractées

L’enjeu est ici de développer de nouvelles technologies pour le traitement des graines afin qu’elles soient hautement valorisables par chaque espèce animale. Pour ce faire, le GIE SVP investit plus de 5 M€ dans deux outils industriels, à proximité des surfaces de production des graines mise en culture et collectées par Eureden

 3) La valorisation des protéagineux en élevage

L’objectif est de développer l’utilisation de protéagineux extrudés en remplacement du tourteau de soja importé, en ruminants et en monogastriques. Grâce au programme Proleval, le GIE SVP bénéficie des résultats de 5 ans de recherche fondamentale et appliquée qui ont permis d’évaluer les meilleures combinaisons de graines et les procédés les plus efficaces. Les travaux de recherches du GIE SVP se concentrent désormais sur la valorisation de  résultats zootechniques, économiques et environnementaux apportés par l’utilisation de procédés technologiques de transformation des graines chez l’animal.

 

 

Vers l’autonomie protéique ?

Alors que la crise sanitaire a mis en exergue les problématiques de dépendance du pays à l’importation et que la France est dénoncée pour son inaction face à la déforestation en Amazonie, le GIE SVP s’engage de façon concrète et viable dans la création de la première filière organisée dans une logique de territoire. Tandis que le modèle créé par le GIE SVP pourrait être dupliqué sur d’autres territoires, ce dernier est lui-même amené à se développer à l’échelle nationale.

 

Téléchargez le communiqué de presse intégral ici

Ils en parlent : “Des industriels bretons lancent la première filière locale de protéines végétales” France Bleu 

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